21 novembre 2017

Éléments de réponse de la campagne d’affichage à Dieulefit lors de la Semaine Mondiale de l’Allaitement Maternel 2017

Je dois reprendre le travail, dois-je sevrer mon enfant ?

Vous pouvez continuer à allaiter !
Préparez votre projet avec les personnes qui garderont votre bébé avant de reprendre le travail. Pensez aussi à vous renseigner sur la possibilité de cumuler des congés, voir de prendre un congé parental si vous le désirez et si vous le pouvez (voyez votre Caisse d’allocations familiales).

EN PRATIQUE…
• Si les distances le permettent et si vous souhaitez continuer l’allaitement exclusif, vous pouvez vous absenter pour nourrir votre bébé. Pensez éventuellement à la possibilité de faire garder votre enfant près de votre lieu de travail.
• Vous pouvez tirer votre lait sur votre lieu de travail, si vous disposez d’un tire-lait, d’un réfrigérateur pour conserver le lait et du matériel pour le transporter dans de bonnes conditions (voir page 49).
• En cas d’allaitement partiel, vous pourrez faire donner des biberons de « lait infantile » à votre enfant la journée en semaine et le nourrir au sein le reste du temps (le matin, le soir, le week-end…).

LA LOI LE PRÉVOIT
Les articles L 1225-30 à L 1225-33 du Code du Travail prévoient de libérer une heure par jour pour tirer votre lait ou allaiter votre bébé, jusqu’au premier anniversaire de l’enfant : voyez ce qu’il est possible de mettre en place avec votre employeur.

PETIT PLUS
Pour mieux vous préparer, faites des stocks de lait congelé avant la reprise du travail.
Il est inutile de supprimer des tétées avant la reprise du travail, sauf si vous envisagez de donner des biberons de « lait infantile » dans la journée. Si c’est le cas, ne vous y prenez pas trop tôt pour ne pas tarir votre lactation avant même d’avoir repris votre travail. Une semaine à dix jours suffisent largement pour adapter votre production de lait aux besoins moindres de votre bébé. Si vous poursuivez un allaitement exclusif au sein et au biberon de lait maternel, aucune tétée n’est à supprimer.

source: le guide de l’allaitement maternelle, inpes

https://www.lllfrance.org/vous-informer/actualites/1591-allaitement-et-reprise-du-travail

La crèche acceptera-t-elle de donner mon lait ?

Il n’existe aucune loi qui oblige une crèche à accepter le lait maternel. Par contre, certaines collectivités territoriales et certaines crèches à titre individuel ont mis en place des circulaires pour permettre cette acceptation du lait maternel.

Dans le cas où la crèche n’a pas de circulaire ou de projet favorisant l’allaitement au lait maternel, il peut être judicieux d’en discuter avec la responsable de la structure. En effet c’est un projet assez simple à mettre en place car il nécessite uniquement l’installation d’un congélateur (si il n’est pas déjà présent sur la structure) et la rédaction d’un protocole, qui sera validé par la responsable ainsi que l’équipe encadrante.

Mon enfant refuse le biberon, que faire ?

https://www.lllfrance.org/vous-informer/fonds-documentaire/autres-textes-lll/1785-le-biberon-a-l-horizontale

Et le papa dans tout ça ?

« Il a un grand rôle à jouer dans l’allaitement en protégeant, si besoin est, votre calme et celui de votre bébé… Demandez-lui éventuellement de veiller à ce que les visites ne soient pas trop nombreuses en même temps. Si vous rencontrez quelques difficultés lors de la mise en route de l’allaitement, le soutien de votre compagnon sera vraiment très précieux. » 

source: le guide de l’allaitement maternelle, inpes

https://www.lllfrance.org/vous-informer/votre-allaitement/vie-quotidienne/1437-le-pere-et-la-famille-du-bebe-allaite

Est-il possible d’allaiter plusieurs enfants ?

« Une nouvelle grossesse :
Si votre grossesse se déroule normalement, le fait d’allaiter ne présente pas de risques pour votre bébé.
Côté enfant :
Le lait est « toujours bon » pour l’enfant allaité. Quand le lait est remplacé par du colostrum, en général au cours du second trimestre de la grossesse, ce nouveau goût décourage parfois certains enfants, mais la plupart continuent allègrement à téter.
Côté maman :
Vous pouvez avoir une plus grande sensibilité des seins et des mamelons, surtout en début de grossesse. Après l’accouchement, si vous le souhaitez, vous pourrez continuer à allaiter le grand tout en allaitant le nouveau-né : c’est ce que l’on appelle le coallaitement. » 

source: le guide de l’allaitement maternelle, inpes

https://www.lllfrance.org/vous-informer/fonds-documentaire/feuillets-de-lll-france/1007

Mon entourage ne me soutient pas, que faire ?

Il n’est pas simple d’allaiter sans le soutient de ses proches, il est vrais que le père peut vraiment être un allier et un soutient si il est convaincu des bienfaits de l’allaitement.                                                                                                          Maintenant allaiter ou non notre enfant est un choix qui nous appartient à chacune. Si nous le souhaitons profondément nous pouvons « entendre nos proche d’une oreille » et faire comme bon nous semble. Il est possible de trouver du soutien auprès de professionnel de santé, d’association ou tout simplement de femme ayant déjà eu de bonnes expériences avec leur(s) allaitement(s) et qui souhaite les partager.

La mise en route est difficile, est-ce normale ?

Un début d’allaitement n’est pas forcément synonyme de difficultés. Beaucoup de facteurs rentrent en ligne de compte: notre expérience, l’entourage médical, les conditions de naissance de notre enfant… . Quoi qu’il en soit on peut démarrer un allaitement de façon un peu chaotique, mais rien n’est irrémédiable et cela ne présage pas forcément un allaitement compliqué par la suite.

https://www.lllfrance.org/vous-informer/fonds-documentaire/allaiter-aujourd-hui-extraits/1112-31-allaitement-les-debuts

Mon enfant ne prend pas assez de poids, que faire ?

https://www.lllfrance.org/vous-informer/fonds-documentaire/allaiter-aujourd-hui-extraits/992-15-question-de-poids

J’ai des crevasses, que faire ?

« Les crevasses
C’est une cause fréquente d’arrêt de l’allaitement au cours du premier mois. Les crevasses sont de petites coupures ou gerçures sur le mamelon, qui sont dues principalement à une mauvaise position de la bouche du bébé lors de la tétée.
Que faire ?
• Elles s’estompent au fur et à mesure en prenant soin de bien positionner le bébé.
• Lavez-vous bien les mains avant chaque tétée.
• N’hésitez pas à demander l’aide d’un professionnel compétent en allaitement.
• L’utilisation de crèmes cicatrisantes a été insuffisamment évaluée pour être recommandée ;
EN PRÉVENTION
• La prévention repose surtout sur la bonne position du bébé au sein dès les premières tétées. Si vous avez un doute, faites-vous aider par les professionnels qui vous accompagneront les premiers jours.
• Vous pouvez, à la fin de la tétée, étaler sur le mamelon et l’aréole un peu de colostrum ou de lait : c’est un produit naturel, dont l’odeur est familière au bébé, qui a bon goût et est efficace. Le colostrum est rempli d’anticorps, ce qui évite une surinfection, et de facteurs de croissance qui régénèrent la peau.
• Il n’existe pas de crème pour éviter l’apparition des crevasses. Après la première semaine, il n’est pas normal d’avoir encore des mamelons sensibles voire douloureux ; il convient alors de consulter une personne compétente en allaitement. »  source: le guide de l’allaitement maternelle, inpes

https://www.lllfrance.org/vous-informer/fonds-documentaire/allaiter-aujourd-hui-extraits/1103

Sein ou biberon comment faire mon choix ?

L’essentiel est avant tout de s’écouter : quelles sont mes envies, quelles sont mes peurs et mes attirances pour l’un ou pour l’autre ? Il est important ensuite de chercher des réponses à vos interrogations, en se documentant au maximum auprès de professionnels ou d’associations spécialisées. Bien sur les avis personnels apportent également leurs lots de réponses, mais méfiance, chaque expérience est unique, et aucune ne peut valoir comme vérité absolue !
A vous seuls revient de faire votre choix !

Comment savoir si j’aurai assez de lait pour nourrir mon enfant ?

« Il est rare de manquer de lait. Une fois l’allaitement démarré, il n’y aura pas de problème à partir du moment où votre enfant tète de façon fréquente et « efficace », car c’est la succion du bébé qui entretient la fabrication du lait . L’important est de se faire confiance ; les associations de soutien à l’allaitement peuvent vous y aider ». 

source: le guide de l’allaitement maternelle, inpes

https://www.lllfrance.org/vous-informer/fonds-documentaire/feuillets-de-lll-france/996

Je suis fumeuse est-ce compatible avec l’allaitement ?

« Vous savez bien sûr qu’il est préférable de ne pas fumer, et arrêter de fumer est toujours bénéfique, à n’importe quel moment de la grossesse, pour la santé de votre enfant comme pour la vôtre. Cependant, si vous fumez, sachez qu’il est toujours préférable d’allaiter votre bébé plutôt que de le priver de votre lait. Quelques conseils : diminuez au maximum votre consommation, fumez bien entendu à l’extérieur, loin du bébé, et attendez si possible 2 heures après avoir fumé avant de lui donner le sein (ce temps permet de diminuer la concentration de nicotine dans le lait). Les autres substances toxiques comme le cannabis sont à proscrire. » 

source: le guide de l’allaitement maternelle, inpes

https://www.lllfrance.org/vous-informer/fonds-documentaire/allaiter-aujourd-hui-extraits/1692

J’ai une forte fièvre que faire, quelles conséquences pour l’allaitement et la santé de mon bébé ?

« Une grippe, un rhume, une gastro-entérite ou même une maladie chronique comme le diabète n’empêchent nullement d’allaiter. La fièvre n’implique pas non plus systématiquement un arrêt. Les maladies incompatibles avec la poursuite de l’allaitement sont rares et peu de traitements sont vraiment contre-indiqués. Toutefois, si vous souffrez d’une infection, consultez votre médecin ou votre pharmacien et ne prenez jamais de médicament sans son avis. » 

source: le guide de l’allaitement maternelle, inpes

https://www.lllfrance.org/vous-informer/fonds-documentaire/feuillets-du-dr-newman/966-feuillet-9-b-maladies

Ma poitrine est douloureuse, que faire ?

https://www.lllfrance.org/1015-seins-douloureux

« La douleur
Normalement, allaiter ne doit pas faire mal, mais cela peut cependant arriver. Le plus souvent, c’est lié à une mauvaise position d’allaitement qui fait que le bébé ne prend pas bien le sein, et c’est pour cela qu’il faut veiller à bien vous positionner et à bien positionner votre enfant. Plus rarement, d’autres facteurs peuvent être à l’origine d’une douleur ou d’une lésion des mamelons : les professionnels qui vous accompagnent les premiers jours vous aideront à les identifier et vous donneront les conseils adaptés en cas de besoin. »

source: le guide de l’allaitement maternelle, inpes

Je veux tirer mon lait quel matériel utiliser ?

https://www.lllfrance.org/vous-informer/fonds-documentaire/dossiers-de-l-allaitement/1792-da-77-tour-d-horizon-les-tire-lait

Pourquoi informer mon pharmacien ou mon médecin que j’allaite ?

Votre pharmacien, votre médecin ou votre sage-femme vous renseigneront sur les médicaments que vous pouvez utiliser pendant l’allaitement.

Les plantes et huiles essentielles sont-elles sans danger ?

En théorie, les huiles essentielles sont totalement proscrites durant la grossesse et en l’absence de conseils de la part d’un thérapeute avisé il faut s’abstenir. Même s’il s’agit là d’un excès de précaution, la majorité des huiles essentielles sont strictement interdites durant les trois premiers mois de la grossesse. Pourquoi ? Parce qu’elles risquent de passer la barrière du placenta, représentant un danger pour le fœtus en formation et pouvant même être à l’origine d’avortements spontanés.

Les périodes les plus cruciales pour le fœtus sont les tout premiers jours de la conception et la période d’organogenèse entre le 20e et le 100e jour (4e mois) lorsqu’il est en phase de multiplication cellulaire.

Comme les huiles essentielles sont lipophiles et liposolubles, elles peuvent se retrouver dans les tissus fœtaux (et dans le lait maternel pour les mères qui allaitent).

Néanmoins, on considère à partir du 4e mois que certaines peuvent être utilisées : il s’agit d’huiles essentielles qui ne referment aucune molécule toxique susceptible de causer le moindre dommage à la mère comme à l’enfant.

Il en est de même pour la période d’allaitement. Certaine huile peuvent être de vrais allier pour les petit mots du quotidien, mais il faut préalablement vous informer de leur non toxicité auprès d’un professionnel de santé compétant dans se domaine.

http://www.doctissimo.fr/html/medicaments/articles/16325-phytotherapie-grossesse.htm

Je dois prendre des antibiotiques est-ce compatible avec l’allaitement ? Les médicaments passent-ils dans le lait ?

« Beaucoup de médicaments sont compatibles avec l’allaitement. Si ce n’est pas le cas, un autre médicament peut le plus souvent vous être proposé. Mais attention, pas d’automédication ! Ne prenez pas de traitement sans demander conseil à votre médecin, votre sage-femme ou votre pharmacien. Ils tiendront compte également de l’âge et du poids de votre bébé : un médicament peu recommandé pour un nouveau-né n’aura en effet peut-être aucune incidence sur un enfant de six mois ou un an. » source: le guide de l’allaitement maternelle, inpes

https://www.lllfrance.org/vous-informer/fonds-documentaire/feuillets-du-dr-newman/965

J’ai pris un médicament sans avis médical, que faire ?

Votre pharmacien, votre médecin ou votre sage-femme vous renseigneront
sur les médicaments que vous pouvez utiliser pendant l’allaitement.
Vous pouvez également obtenir des renseignements auprès des centres spécialisés
suivants :
• Réseau Médic-al : Lactarium d’Île-de-France
Tél : 01 40 44 39 14 / ipp-lactarium@wanadoo.fr  – http://monsite.orange.fr/reseau-medic-al

• Centre d’information thérapeutique IMAGE
(Information sur les Médicaments Administrés pendant la Grossesse
et chez l’Enfant), Hôpital Robert Debré, 01 40 03 21 49.
Rdb.pharmacovigilance@rdb.aphp.fr